Les 4 piliers pour générer des revenus automatiques en ligne

Les 4 piliers pour générer des revenus automatiques en ligne

Pourquoi vouloir un flux d’argent régulier et continu qui tombe tous les mois automatiquement ?

Euh…

Pour financer mon style de vie.

Pour financer mes projets et mes rêves.

Pour me sentir plus serein.

Et si je suis entrepreneur, pour ne plus être l’esclave de mon entreprise, pouvoir prendre du recul et développer plus librement mon activité.

C’est quoi le plan ?

Dans mon article précédent sur les différentes façons de gagner de l’argent j’évoquais déjà la notion de revenus passifs, avec les 4 piliers à mettre en place pour pouvoir générer ce type de revenus :

1/ Vendre un produit en pilote automatique ;

2/ Assurer des revenus constants & récurrents ;

3/ Vendre un produit ou un outil pouvant être dupliqué ;

4/ Se faire payer à l’avance.

Nous allons maintenant détailler ces piliers.

Cet article a été inspiré par une vidéo (plus en ligne) de Dane Maxwell. Dane est le fondateur du programme de coaching intensif TheFoundation, qui permet à tout un chacun de mettre en place un business logiciel sans savoir coder (pour information ce programme vaut 5 000 $).

Pilier 1 : vendre un produit en pilote automatique

Qu’est-ce que ça veut dire ?

Cela signifie que vous créez un produit (voir pilier 4) et que les ventes se font sans vous (ni personne).

Prosaïquement, cela veut dire que vous n’avez pas besoin d’être « derrière un comptoir ». Vous n’avez plus besoin d’être là physiquement pour réaliser la transaction financière vous-même.

Autrement dit, vous pouvez vous targuer d’avoir un système de vente en pilote automatique quand les gens peuvent acheter votre produit sans votre intervention.

L’excellente nouvelle, c’est qu’Internet permet de faire ça très (très) simplement… et sans vous ruiner (je détaille plus bas les outils disponibles pour faire ça).

Prenons un exemple concret : un fleuriste.

A priori c’est compliqué d’automatiser les ventes quand on vend un produit périssable à des clients individuels dans un local commercial.

Pourtant si vous prenez des sites comme aquarelle.com, c’est ce qu’ils font. Ils vendent des fleurs en ligne. Vous concevez votre bouquet, vous choisissez l’adresse de livraison et vous payez avec votre numéro de carte bancaire. Le système de paiement se connecte à votre banque et vous débite. Tout est automatique.

Si mettre en place un tel système vous effraie, sachez que vous n’avez pas besoin de compétences informatiques particulières (voir plus bas).

A peu près n’importe quel commerce peut avoir son pendant Internet automatisé.

Et si vous faites du conseil, du coaching ou de la formation, rien ne vous empêche de concevoir un produit et le vendre sur Internet avec un portail de paiement.

Dans tout les cas la démarche est la même :

1/ Vous créez votre présence en ligne ;

2/ Vous mettez un produit en vente avec un système de paiement automatisé ;

3/ Vous générez du trafic vers votre page de vente.

Bon… évidemment c’est un peu plus compliqué que ça, mais vous voyez l’idée…

(Les autres piliers donnent des exemples chiffrés et des outils que vous pouvez utiliser pour mettre tout ça en place.)

Pilier 2 : assurer des revenus constants et récurrents

La plupart des entrepreneurs ont une activité qui fluctue beaucoup au cours de l’année et une visibilité relativement médiocre sur leur chiffre d’affaires.

C’est souvent un peu comme le boulevard périphérique des grandes villes : un coup c’est le calme plat (comme à 3 heures du matin) et un coup c’est la cohue (comme entre 17 et… 20 heures).

Le calme plat, c’est aucune vente. Pas de chiffre d’affaires. Et le stress qui va avec.

Les embouteillages c’est le contraire : un afflux massif de clients, avec le risque de ne pas pouvoir satisfaire toute la demande ou livrer les commandes à l’heure. Sans compter la gestion du service après-vente… Bref : re-stress.

Vous l’aurez compris, c’est une histoire de flux. Un flux irrégulier et imprévisible, c’est de l’incertitude et du stress.

C’est pourquoi le deuxième pilier pour avoir des revenus automatiques est d’assurer un flux de revenus constant et régulier.

Un peu comme une belle autoroute avec un flot de voiture fluide et ininterrompu :)

Reprenons l’exemple de notre fleuriste.

Qui a un besoin constant et récurrent d’avoir des fleurs fraîches ?Fleurs

Réponse : les hôtels et les restaurants.

Imaginez que notre petit fleuriste de quartier décide de proposer aux hôteliers et restaurateurs un abonnement annuels renouvelable de 4000 €/an qui leur permet d’avoir chaque jour une livraison de fleurs fraîches.

Evidemment, ça demande de mettre en place les partenariats pour assurer les livraisons, la location d’un entrepôt pour stocker les fleurs, etc. Ca nécessite un peu travail – et oui !

Mais ça permet à notre fleuriste de faire passer son chiffre d’affaires de 25 € / client en boutique à 4000 € / client pro, éventuellement payable en 12 mensualité de 333 €…

Bref, ça donne légèrement plus de visibilité sur l’année !

En outre, si notre fleuriste décide d’en faire son activité principale et arrête de vendre en boutique à des particuliers, son loyer passe de 40 €/m2 (pour la boutique) à… 10 €/m2 (pour l’entrepôt), ce qui permet de gonfler d’autant le chiffre d’affaires…

Autre exemple : une pizzéria.pizza

Là, pas question de stocker les pizzas dans un entrepôt ! ;)

Figurez-vous que beaucoup de gens achètent systématiquement des pizzas une fois par semaine (ou seraient prêt à le faire). Un peu comme un rituel familial.

Qu’est-ce qui empêcherait le propriétaire d’une pizzéria de vendre en ligne des abonnements pour recevoir une pizza par semaine (ou par mois pour les moins gourmand) ?

Faisons les calculs en prenant comme base :

  • 10 € par pizza ;
  • abonnement pour 45 semaines par an ;
  • 1 pizza sur 4 gratuite (ce qui veut dire qu’un client ne paie que 3 pizzas sur 4, soit 75 % des pizzas).

Le prix de l’abonnement sera donc de 10 € x 45 semaines x 75 % = 337 € (payable éventuellement avec un prélèvement mensuel d’environ 34 €).

Bilan : au lieu de réaliser des transactions (fluctuantes) à 10 €, le propriétaire engrange d’un coup l’équivalent de 33 ventes.

Que ce soit dans le cas du fleuriste ou de la pizzeria, ce type de mécanisme permet d’assurer un flot constant et régulier de revenus. Donc moins de stress… et plus de sérénité ! ;)

Pilier 3 : vendre un produit ou un outil reproductible

Ce sera très compliqué pour vous de générer des revenus automatiquement si vous ne vendez pas un produit ou un outil reproductible.

Vendre un produit ou un outil reproductible, c’est le contraire de vendre un service. C’est ce qui permet de briser l’équation « temps contre argent ».

Que signifie exactement « reproductible » ?

Un produit reproductible c’est un produit dont l’accès ou la diffusion sont simples et ne nécessitent pas votre présence.

Si l’idée vous paraît floue, voici quelques exemples :

  • Deezer ou Spotify : plate-formes de musique en ligne ;
  • MindMeister : outil de mind mapping en ligne (il en existe des centaines) ;
  • Dotit.im: outil de gestion de tâches ;
  • Evernote : outil de gestion de notes personnelles ;
  • Buzzsumo : outil d’analyse de mots-clés pour le marketing Internet ;

Chacun de ces logiciels est disponible en ligne à tout moment (c’est l’aspect reproductible). N’importe qui peut y accéder ou acheter le package payant 7j/7 et 24h/24.

Concrètement vous avez au moins ces deux options simples :

1/ Créer un produit d’information et le vendre en ligne

Un produit d’information, c’est simplement du contenu cohérent rassemblé sous la forme d’un produit.

Exemple : newsletter payante, formation, rapports spéciaux, etc. Ce type de produit peut prendre tout un tas de formats : CD, DVD, mp3, livre, pdf, vidéos en ligne, etc.

Le plus simple dans ce cas est d’utiliser vos propres connaissances (ou celles d’un expert) pour construire un produit (j’aborderai prochainement ce sujet).

Internet offre aujourd’hui des opportunités énormes si vous avez une expertise sur un sujet particulier (ce qui est probablement le cas).

L’aspect reproductible est particulièrement évident pour les produits électroniques car ils sont téléchargeables et peuvent donc être diffusés très rapidement et sans surcoût.

2/ Faire développer un logiciel

L’idée est de répondre à un besoin précis en informatisant une solution et de vendre cette solution sous la forme d’un site web (de type Doit.im, MindMeister, Buzzsumo, etc.).

Je ne vais pas entrer ici dans les détails, mais vous n’avez pas besoin d’avoir des compétences en informatique ou en développement logiciel pour lancer ce type d’affaire.

Internet offre des moyens pour recruter simplement des développeurs… et il existe des techniques pour financer le développement avant qu’il ne débute (mais ce sera le sujet d’un prochain article).

Le plus important est de trouver une idée, la valider et la vendre.

Pilier 4 : se faire payer à l’avance

C’est sans doute le pilier le plus contre-intuitif. Mais un des plus puissants.

En fait ce pilier recouvre une pratique que chaque créateur de produit devrait s’efforcer d’avoir : concevoir un produit qui sert vraiment et le vendre avant de le créer.

Autrement dit : faire financer la réalisation par les premiers clients.

Procéder ainsi a deux avantages :

1/ Vous n’avez pas (ou peu) d’argent à investir vous-même ;

2/ Cela vous permet de vous assurer que vous vous apprêtez à créer quelque chose de vraiment utile. Si personne n’est prêt à acheter votre produit… c’est peut-être qu’il n’y a pas de besoin (à moins que votre stratégie marketing ne soit mauvaise). En tout cas ça vous donne un sérieux signal d’alerte !

Comment faire concrètement ?

Etape 1 : définissez le problème que vous voulez résoudre – et qui a ce problème

Même si vous ne le savez pas vraiment, faites des hypothèses. L’important est d’avoir quelque chose sur la table (quitte à le modifier plus tard).

Etape 2 : définissez dans les grandes lignes à quoi devrait ressembler le produit final (fonctionnalités, thèmes, etc.)

Ne perdez pas de vue le problème à résoudre ! Vous pouvez voir cette étape comme une phase de prototypage. C’est l’image que vous vous faites de votre produit.

Personnellement j’utilise beaucoup la technique des cartes heuristiques à ce stade, avec des outils tels que XMind ou MindMeister pour définir la structure des produits.

Etape 3 : exposez votre idée

Rappelez-vous : vous voulez vous faire payer à l’avance !

Le plus simple est de mettre en ligne une page de vente où vous présentez votre produit et surtout le problème qu’il permet de résoudre. Et comme c’est une page de vente… vous devez mettre en place un mécanisme pour vous faire payer.

Pas de panique, c’est extrêmement simple et rapide à mettre en place ! Vous pouvez utiliser des plates-formes telles que Strikingly, WordPress, ou Leadpages (et Paypal pour la facturation). Souvenez-vous : c’est du Lego !

Astuce : proposez aussi un téléchargement gratuit (et intéressant) en échange d’une adresse mail (lisez plus bas pour savoir pourquoi).

Une page de pré-commande ressemble à ça :

PrecommandeTheMorningCompany

Et quand vous cliquez sur le bouton de pré-commande vous êtes redirigé vers la page de paiement :

PrecommandeTheMorningCompanyPaiement

(D’ailleurs ce site est super sympa. C’est une startup française qui vend des produits pour le matin : brosses à dents, grille-pains pochoirs, etc. Si vous voulez soutenir l’économie française : http://www.themorningcompany.com/)

Etape 4 : créez le produit

Lorsque vous aurez collecté assez de fonds, vous pourrez commencer à vraiment créer votre produit

L’argent collecté peut vous permettre de compenser un temps partiel… ou payer un sous-traitant si jamais vous n’êtes pas la personne la plus compétente pour créer votre produit (exemple : développement logiciel).

Note : pour sous-traiter vous pouvez contacter un freelance sur une plate-forme de recrutement en ligne telle que Fiverr ou UpWork.

Si vous voulez créer un produit d’information vous vous dites peut-être : « oui, mais les gens ont acheté le produit et ils en ont besoin tout de suite… comment faire ? »

Bonne remarque.

Vous avez deux options :

1/ Annoncer dès le départ que le produit (formation, livre, etc.) ne sera disponible qu’à une certaine date. Au moins les choses sont claires (à vous ensuite de tenir les délais) ;

2/ Créer (ou faire créer) à l’avance un bout de produit que vous mettez à disposition des clients juste après leur achat.

Par exemple, si vous voulez vendre une formation en ligne avec un rythme d’un module par semaine, vous pouvez toujours développer les deux ou trois premiers modules. Vos clients auront ainsi accès à la formation immédiatement et ça vous donnera quelques semaines d’avance pour mettre sur pied les modules restants.

Etape 4 bis – cas particulier : vous n’avez pas collecté suffisamment de fonds.

Dans ce cas vous pouvez toujours rembourser les premiers clients (les services en ligne de type Paypal que vous aurez utilisées précédemment permettent aussi de faire ça très simplement).

C’est là que vous pourrez utiliser les adresses mails collectées dans l’étape 3.

Pour quoi faire ? Pour avoir du feedback !

Contactez par mail les personnes qui ont téléchargé le produit gratuit sans acheter le payant. Demandez-leur simplement ce qui les a bloqués. Leurs réponses vous seront d’une grande aide pour améliorer votre offre (et en plus vous aurez commencé à établir une relation avec des clients potentiels).

Note : la démarche décrite ici est la démarche « légère ». Une autre technique extrêmement efficace est carrément de lancer votre produit publiquement – mais ça aussi, ça sera le sujet d’un prochain article ! ;)

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